Les premiers cycles ovulatoires se produisent un à deux ans après les premières règles et se poursuivent plus ou moins régulièrement jusqu’à un à deux ans avant la ménopause.

La fécondité moyenne est de 30 % pour une femme dont l’âge avoisine la petite trentaine.
Par la suite, ce taux de fertilité diminue environ de 1 % par année après trente ans.
La conception reste difficile pour près de 15 % des couples.
Les chances de fécondité avoisinent les 10 % par cycle et il est courant d’attendre parfois 24 cycles pour démarrer une grossesse ; au-delà de ce temps, on peut parler d’infertilité.

La physiologie du cycle menstruel met en jeu des interactions complexes entre les glandes endocrines et les organes cibles (utérus, endomètre et col, vagin...).

L’hypothalamus (petite région du cerveau) régule l’activité de l’hypophyse tel un ordinateur.
Par l’hypophyse, Il secrète la GnRH, laquelle commande la sécrétion de la FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) et de la LH (Hormone Lutéinisante).

Plusieurs facteurs sont responsables d’un dérèglement hormonal, les plus importants étant :

• L’insuffisance de production oestrogénique (mauvaise maturation folliculaire) ;
• L’insuffisance progestative (mauvaise nidation) :
• L’excès de la FSH qui contrôle le développement des follicules ovariens ;
• L’insuffisance du pic de la LH qui déclenche l’ovulation à partir d’un follicule arrivé à maturité.

Vers la cinquantaine, la femme subit bien souvent les désagréments de cette période de différentes manières :

• Bouffées de chaleur en cas d’insuffisance oestrogénique,
• Fatigue, perte d’élasticité de la peau, état dépressif, troubles intestinaux et prise de poids….en cas d’insuffisance progestative.

Vers la cinquantaine, l’homme subit également des troubles hormonaux en particulier avec la baisse de la testostérone et une augmentation des œstrogènes.
Cela se traduit par des problèmes de prostate (hypertrophie), fonte musculaire, baisse de la libido, fatigue …

Quelques soient les perturbations de l’équilibre hormonal, hommes comme femmes peuvent bénéficier du soutien de la phytothérapie comme précurseur de la production des hormones avec effet stimulant et régulateur.